Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce monolithe rouge de 200 mètres de haut avec ses parois abruptes abrite au sommet les vestiges d’un incroyable palais royal construit au Ve siècle. L’ascension du mont Sigiriya est inoubliable et réserve bien d’autres surprises telles que les magnifiques fresques des Demoiselles de Sigiriya peintes sur ses murs à la même époque.
Sigiriya. Un nom sacré, une fierté nationale qui illumine les yeux des Sri Lankais. C’est sur le sommet de ce gigantesque rocher entouré d’une dense jungle verdoyante que le roi Kassapa I (477-495) fit construire une grande forteresse-palais faisant ainsi de Sigiriya la capitale du royaume.
Après avoir assassiné son père et chassé son frère, cet homme avide de pouvoir a trouvé l’endroit parfait pour se réfugier ! Là-haut, à une altitude de 200 mètres, personne ne viendrait le chercher… du moins c’est ce qu’il pensait. La construction a duré 7 ans et le roi y est resté pendant 11 ans avant d’être renversé par son frère, qui était revenu d’Inde avec son armée. Ce dernier a ensuite converti le site en un monastère bouddhiste.
L’ascension du mont Sigiriya vaut largement l’effort : après tout, il y a 1 202 marches ! C’est un peu comme monter les escaliers jusqu’à l’étage supérieur de la tour Eiffel… Il faut environ 45 minutes pour atteindre le sommet. Il est préférable d’y aller tôt le matin ou en milieu d’après-midi pour éviter la chaleur et profiter des jolies couleurs. À l’ouverture, vous voudrez également éviter les foules.
Tout d’abord, nous grimpons des escaliers en pierre entre de gros rochers, des arbres et des jardins en terrasses. Des grottes apparaissent, comme Deraniyagala, où deux soldats montaient la garde. La dernière section est la plus vertigineuse et on y accède par un escalier métallique dont l’entrée est marquée par deux énormes pattes de lion en pierre. Bien que le reste du corps ait disparu, vous pourriez penser à juste titre que la forteresse était autrefois entrée par la bouche du lion. Sigiriya est également connue sous le nom de « Roche du Lion », car elle avait autrefois la forme d’un lion. Courage : il ne reste « que » 250 marches supplémentaires !