La capitale allemande, Berlin, est née au XIIIe siècle. Le Mémorial de l’Holocauste et les pans restants du mur de Berlin, sur lesquels des graffitis ont été peints, témoignent de son passé tumultueux. Divisé en deux pendant la guerre froide, le pays a adopté la porte de Brandebourg du XVIIIe siècle comme symbole de sa réunification. La ville est aussi réputée pour sa scène artistique et ses monuments modernes, comme la Philharmonie de Berlin, un bâtiment doré construit en 1963 dont le toit présente une forme géométrique particulière.
« Berlin est pauvre mais sexy ! », c’est son ancien maire Klaus Wowereit qui l’affirmait… et depuis, cette formule a fait le tour du monde. De quoi rendre la ville encore plus attractive aux yeux des 15 millions de visiteurs qui, chaque année, ne viennent plus seulement en pèlerinage sur des lieux empreints d’histoire mais veulent découvrir la ville la plus en vogue, la plus branchée du continent.
Berlin, c’est une jeune capitale, en mouvement, qui donne les clés pour une Europe du futur telle que certains la rêvent : une ville-monde où se croisent 190 nationalités, accueillant à la fois des gens de l’Est comme de l’Ouest en quête de créativité et d’inventivité et des réfugiés fuyant les conflits meurtriers qui endeuillent leur pays.
Berlin possède une force d’attraction incroyable, un enthousiasme étonnant dans cette Europe aujourd’hui maussade et policée. Y foisonnent toutes les tendances de la postmodernité : bien sûr, beaucoup d’art plastique et de cinéma, mais aussi de l’architecture, de la musique, du théâtre, de la danse et du street art…
C’est le lieu où un autre style de vie semble encore possible. Les artistes et créateurs qui y affluent affirment que Berlin est l’équivalent du New York des années 1960-1970… L’âge d’or !